Des prix qui remontent dans toutes les villes, des taux d’intérêt encore bas, investir dans l’immobilier est loin d’être une mauvaise idée par les temps qui courent.
L’embellie économique booste l’immobilier
Les transactions dans l’immobilier ont atteint un plus haut en 2017, signe que la machine économique française se porte plutôt bien ces derniers temps en vertu du vieil adage : « quand le bâtiment va, tout va ».
Les chiffres à ce propos sont tout à fait éloquents. Après quelques années plutôt timides, le marché de l’immobilier redécolle vraiment pour battre un volume record de transactions sur un an. Fin septembre, les notaires de France dénombraient déjà 952 000 ventes de logements. Les experts de la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) estiment que d’ici le 31 décembre, ce chiffre montera jusqu’à 986 000. La barre symbolique du million est toute proche. Autre fait réjouissant, cette croissance concerne l’ensemble de la métropole, et pas uniquement la capitale. L’Île-de-France enregistre une croissance annuelle de 15,1 % avec un volume de 181 900 logements vendus, tandis que la province atteint une croissance de 15,6 % pour 770 100 ventes.
Taux de crédits encore bas
Les raisons de cette bonne orientation du marché sont connues. En premier lieu la reprise économique généralisée avec une croissance pour 2017 estimée à 1,9 % selon les dernières estimations de l’INSEE.
Aussi, les taux d’intérêt restent encore très bas ce qui pousse les particuliers à investir. Il peut donc être tentant de se lancer dans un projet d’acquisition immobilier, même s’il faut rester prudent sur les biens mis en vente. Idéalement, il est conseillé de bien faire estimer le bien visé, notamment en faisant expertiser en toute indépendance la valeur vénale avec le CNE. Si vous êtes vendeur, une telle estimation peut aussi être l’occasion de découvrir des plus-values insoupçonnées.
Quoi qu’il en soit, les prix sur le marché de l’immobilier sont clairement orientés à la hausse avec 4,3 % en rythme annuel pour le mois d’octobre. Ce chiffre est une moyenne masquant bien sûr de larges disparités. On notera par exemple que Bordeaux connaît une flambée des prix à plus de 12 %, elle est devenue la ville la plus chère de France derrière Paris.
Retour des Anglais
La reprise n’étant pas uniquement franco-française, nos voisins reviennent faire leurs emplettes chez nous. Les étrangers représentent 6% des acheteurs. Les Anglais qui avaient déserté nos contrées lors de la crise, reviennent en nombre, surtout dans le secteur du haut de gamme. Les Italiens et les Scandinaves sont également bien représentés, mais visent tout de même des biens un peu moins côtés.